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Le bassin versant de l'Yonne s'étend sur 10 836 km2. Affluent de la Seine, la rivière parcourt 292 km, du Mont Préneley dans le Morvan jusqu'à Montereau-Fault-Yonne (77). Il se situe à cheval sur trois régions (Bourgogne Franche-Comté, Grand Est et Île-de-France) et cinq départements (Yonne, Nièvre, Seine-et-Marne, Aube et Côte-d’Or). Regroupant 735 communes sur un bassin de vie de plus de 430 000 habitants, le bassin est ainsi régulièrement exposé aux débordements de l'Yonne et de ses principaux affluents (comme le Serein, la Cure ou l'Armançon), mais également aux ruissellements.
Les principaux enjeux sont situés sur l’axe aval de l’Yonne, d’Auxerre (reconnue Territoire à Risques importants d’Inondations) à Montereau-Fault-Yonne, avec 26 430 habitants et près de de 20 000 emplois directement exposés au risque inondation.
Le 1er septembre, les lacs-réservoirs totalisaient un volume de 443 millions de m³ (56 % de la capacité normale de stockage), supérieur de 5 millions de m3 à l’objectif de gestion et de 14 millions de m³ à l’objectif théorique.
Publicité des actes de l'EPTB Seine Grands Lacs :
Conformément aux dispositions des articles L.2131-1 III et R.2131-1 du Code général des collectivités territoriales, les actes réglementaires et les décisions ne présentant ni un caractère réglementaire, ni un caractère individuel font l'objet d'une publication sous forme électronique, sur le site internet de l'EPTB Seine Grands Lacs, dans leur intégralité, sous un format non modifiable et dans des conditions propres à en assurer la conservation, à en garantir l'intégrité et à en effectuer le téléchargement.
Le 1er novembre, les lacs-réservoirs totalisent un volume de 167 millions de m³ (21 % de la capacité normale de stockage), supérieur de 26 millions de m³ à l’objectif de gestion et de 88 millions de m³ à l’objectif théorique.
Le bassin versant du Loing s'étend sur 4 182 km2 et comporte 3 000 km de cours d'eau, de Sainte-Colombe-sur-Loing (89) à Saint-Mammès (77). Il se situe à cheval sur trois régions (Bourgogne Franche-Comté, Centre Val-de-Loire et Île-de-France) et quatre départements (Loiret, Seine-et-Marne, Yonne et Nièvre). Il est régulièrement exposé aux débordements du Loing et de ses principaux affluents (l’Ouanne notamment), mais également aux ruissellements sur les têtes de bassins et aux remontées de nappes, dans les fonds de vallée urbanisés. Les principaux enjeux sont situés entre Montargis et Saint-Mammès, où le Loing conflue avec la Seine. Ce secteur, urbanisé de longue date, comprend les agglomérations les plus importantes du bassin - Montargis, Nemours, Souppes-sur-Loing et Moret-Loing-et-Orvanne - avec 21 226 habitants et 7 866 emplois directement exposés au risque inondation.
Situé dans l’Aube (10) près de Troyes, le lac-réservoir d’Orient, dit Seine, a été mis en service en 1966. Géré par Seine Grands Lacs, établissement public territorial de bassin qui en est également propriétaire, il a été érigé en dérivation de la Seine pour écrêter les crues du fleuve et soutenir son débit. C'est un lac fermé par cinq barrages : La Morge (1703 mètres de long, 24 mètres de haut), Beaumont (1078 mètres de long, 8,6 mètres de haut), Chavaudon (1017 mètres de long, 7,2 mètres de haut), Mesnil-Saint-Père (990 mètres de long, 4,1 mètres de haut) et Géraudot (862 mètres de long, 4,4 mètres de haut). Le barrage principal est celui de la Morge. La tour de restitution des eaux du lac y est ainsi reliée au moyen d’une passerelle.
Depuis 1966, les effets du temps ont causé de nombreuses dégradations (fissurations, cavités...) sur le revêtement bitumeux des différents barrages, au point de mettre en péril la tenue et la sécurité de l’ouvrage. Exceptées les réparations régulières, ponctuelles et localisées des équipes de Seine Grands Lacs, aucun travaux conséquent de réhabilitation des barrages n’a été réalisé depuis la création du lac. Il est donc aujourd’hui prioritaire de les rénover en profondeur, spécialement ceux de La Morge, Beaumont et Chavaudon, seules concernées par les travaux. Ces travaux s’inscrivent dans le cadre du règlement d’eau du 25 janvier 1978.