Affichage des résultats 1361 à 1372 sur 1372 au total
Publicité des actes de l'EPTB Seine Grands Lacs :
Conformément aux dispositions des articles L.2131-1 III et R.2131-1 du Code général des collectivités territoriales, les actes réglementaires et les décisions ne présentant ni un caractère réglementaire, ni un caractère individuel font l'objet d'une publication sous forme électronique, sur le site internet de l'EPTB Seine Grands Lacs, dans leur intégralité, sous un format non modifiable et dans des conditions propres à en assurer la conservation, à en garantir l'intégrité et à en effectuer le téléchargement.
Le bassin versant du Loing s'étend sur 4 182 km2 et comporte 3 000 km de cours d'eau, de Sainte-Colombe-sur-Loing (89) à Saint-Mammès (77). Il se situe à cheval sur trois régions (Bourgogne Franche-Comté, Centre Val-de-Loire et Île-de-France) et quatre départements (Loiret, Seine-et-Marne, Yonne et Nièvre). Il est régulièrement exposé aux débordements du Loing et de ses principaux affluents (l’Ouanne notamment), mais également aux ruissellements sur les têtes de bassins et aux remontées de nappes, dans les fonds de vallée urbanisés. Les principaux enjeux sont situés entre Montargis et Saint-Mammès, où le Loing conflue avec la Seine. Ce secteur, urbanisé de longue date, comprend les agglomérations les plus importantes du bassin - Montargis, Nemours, Souppes-sur-Loing et Moret-Loing-et-Orvanne - avec 21 226 habitants et 7 866 emplois directement exposés au risque inondation.
Acteur institutionnel important du grand cycle de l’eau, Seine Grands Lacs est un établissement public territorial de bassin (EPTB), œuvrant sur la partie amont de la Seine pour la prévention des inondations et une gestion durable de l’eau, et regroupant notamment la Métropole du Grand Paris, la Ville de Paris, les Départements de Seine-Saint-Denis, du Val de Marne et de l’Essonne, les régions Grand Est et Île-de-France ainsi que les intercommunalités de Troyes Champagne Métropole, Saint-Dizier, Der et Blaise ainsi que du Pays de Meaux.L’établissement gère à ce titre quatre lacs-réservoirs, destinés à réguler les débits de la Seine et de ses affluents, tout en contribuant à la préservation des milieux aquatiques et à l’adaptation au changement climatique. Le casier-pilote de la Bassée, cinquième ouvrage de Seine Grands Lacs, est par ailleurs en cours de finalisation. Ces nombreux projets et missions s’inscrivent dans un plan pluriannuel d’investissement de 275 millions d’euros sur la période 2020-2027, traduisant l’ambition de l’établissement. Pour accompagner ses équipes dans la réalisation de leurs missions, en particulier ses fonctions supports, Seine Grands Lacs recherche son futur chargé de mission auprès de la DGA Ressources, en charge et responsable des affaires juridiques, de la sécurisation de la commande publique et de la vie institutionnelle. Son rôle sera d’accompagner la Direction générale et la DGA Ressources dans la sécurisation juridique des activités de l’établissement, en particulier sur les volets commande publique, vie institutionnelle ou encore ressources humaines, et d’apporter une expertise juridique sur les dossiers complexes (contentieux, etc.) permettant d’optimiser la prise de décision.
Seine Grands Lacs est propriétaire et gestionnaire de quatre lacs-réservoirs situés dans le bassin amont de la Seine. Ces ouvrages assurent deux missions essentielles : l’écrêtement des crues et le soutien d’étiage, qui consiste à restituer en période de basses eaux l’eau stockée durant l’hiver et le printemps. Ce soutien vise principalement à garantir le maintien des usages du bassin (alimentation en eau potable, irrigation, rejets, navigation…) ainsi que la préservation des milieux aquatiques.Face aux effets du changement climatique, caractérisés par des étiages plus fréquents, plus précoces et plus sévères, la capacité des lacs-réservoirs à assurer ce rôle devient plus fragile. À la demande des services de l’État, Seine Grands Lacs a lancé en 2024 un programme d’études visant à améliorer la compréhension des étiages sévères et à renforcer la stratégie de soutien d’étiage à l’échelle du bassin de la Seine.
Contribuer à la préparation et à la résilience des populations face au risque inondation sur le bassin de la Seine amont, en favorisant son implication dans sa propre sécurité. Pour cela, le stagiaire travaillera à l’enrichissement et l’animation du dispositif EPISEINE de sensibilisation des populations aux inondations. Le stagiaire contribuera directement, grâce à son action, à la préparation et à la responsabilisation des populations face au risque inondation.
Le 1er novembre, les lacs-réservoirs totalisent un volume de 167 millions de m³ (21 % de la capacité normale de stockage), supérieur de 26 millions de m³ à l’objectif de gestion et de 88 millions de m³ à l’objectif théorique.
Situé dans l’Aube (10) près de Troyes, le lac-réservoir d’Orient, dit Seine, a été mis en service en 1966. Géré par Seine Grands Lacs, établissement public territorial de bassin qui en est également propriétaire, il a été érigé en dérivation de la Seine pour écrêter les crues du fleuve et soutenir son débit. C'est un lac fermé par cinq barrages : La Morge (1703 mètres de long, 24 mètres de haut), Beaumont (1078 mètres de long, 8,6 mètres de haut), Chavaudon (1017 mètres de long, 7,2 mètres de haut), Mesnil-Saint-Père (990 mètres de long, 4,1 mètres de haut) et Géraudot (862 mètres de long, 4,4 mètres de haut). Le barrage principal est celui de la Morge. La tour de restitution des eaux du lac y est ainsi reliée au moyen d’une passerelle.
Depuis 1966, les effets du temps ont causé de nombreuses dégradations (fissurations, cavités...) sur le revêtement bitumeux des différents barrages, au point de mettre en péril la tenue et la sécurité de l’ouvrage. Exceptées les réparations régulières, ponctuelles et localisées des équipes de Seine Grands Lacs, aucun travaux conséquent de réhabilitation des barrages n’a été réalisé depuis la création du lac. Il est donc aujourd’hui prioritaire de les rénover en profondeur, spécialement ceux de La Morge, Beaumont et Chavaudon, seules concernées par les travaux. Ces travaux s’inscrivent dans le cadre du règlement d’eau du 25 janvier 1978.