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Le CO.TE.CO est un comité de concertation, à l’échelle du bassin, qui permet de présenter la gestion des lacs-réservoirs des derniers mois et de faire valider la gestion envisagée.
Il a pour but d'associer les différents organismes (collectivités, services de l’État, usagers et redevables) pour rendre-compte de l’exploitation des lacs-réservoirs et statuer sur la gestion future ou des situations particulières (déficit d’eau, travaux exceptionnels).
Ce dernier CO.TE.CO a été l’occasion de faire un bilan sur la situation hydrologique du bassin de la Seine sur les 3 derniers mois, de faire un point sur leur gestion de la période de soutien d’étiage, et de proposer le programme pour la suite de la période de vidange et le début de la période de remplissage.
Labellisé par la Commission Mixte Inondation à l’automne 2025, le PAPI de la Marne amont et de ses affluents est mis en œuvre sur la période 2025-2031, avec une clause de révision à mi-parcours en 2028. Il fait suite au Programme d’Etudes Préalables (PEP) de la Marne, Vallage et Perthois, mené entre 2019 et 2024, sur le secteur hydrographique de la Marne entre Joinville (52) et la restitution du lac du der à Arrigny (51). Le PEP de la Marne, Vallage et Perthois a constitué la première déclinaison opérationnelle de la Stratégie Locale de Gestion du Risque Inondation (SLGRI) de Saint-Dizier, approuvée en décembre 2016.
A l’issue d’une démarche de co-construction avec les partenaires et suite à l’instruction du dossier par les services de l’Etat, ce PAPI (Programme d'Actions de Prévention des Inondations) a fait l’objet d’une labellisation par le préfet de la Région Ile-de-France par un courrier en date du 17 août 2023. Ce courrier constitue l’acte administratif qui permet le démarrage des actions pour les 6 prochaines années.
Ce programme vise à faire de l’Île-de-France un territoire mieux préparé et plus résilient face aux prochaines crues majeures de la Seine et de la Marne.
Labellisé par la Commission Mixte Inondation le 13 décembre 2019, le PAPI de Troyes et du Bassin de la Seine Supérieure est mis en œuvre sur la période 2020-2026. Il fait suite au PAPI d’intention mené sur le périmètre élargi du Territoire à Risque Important d’inondations (TRI) de Troyes entre 2015 à 2018. Il est la déclinaison opérationnelle de la Stratégie Locale de Gestion du Risque Inondation (SLGRI) de Troyes, approuvé le 9 décembre 2016. En 2023, le PAPI a fait l’objet d’un avenant de révision à mi-parcours qui a permis d’inscrire des travaux d’envergures pour le territoire.
Démarche initiée en 2019, le PEP du bassin de l’Yonne est la déclinaison opérationnelle du Territoire à Risque Important d’inondations (TRI) d’Auxerre et de la Stratégie Locale de Gestion du Risque Inondation (SLGRI) d’Auxerre et du bassin de l’Yonne Médian. Forte d’une concertation étroite entreprise avec les acteurs du bassin versant de l’Yonne, le dossier de candidature du PEP du bassin de l’Yonne a été validé sans aucune réserve par le Préfet de l’Yonne le 23 septembre 2022 pour une durée de 3 ans.
A l’issue d’une démarche de co-construction avec les partenaires et suite à l’instruction du dossier par les services de l’Etat, ce PEP (Programme d’Etudes Préalables) a fait l’objet d’une labellisation par le préfet de la Marne par un courrier en date du 29 juillet 2024. Ce courrier constitue l’acte administratif qui permet le démarrage des actions pour les 2 prochaines années.
Ce programme vise à faire de la Marne moyenne un territoire mieux préparé et plus résilient face aux prochaines crues majeures de la Marne.
En tant qu’établissement public territorial de bassin, Seine Grands Lacs a répondu à la demande de ses membres et des collectivités en créant une cellule d’accompagnement, en 2019, pour accompagner les opérateurs en charge de la compétence GEMAPI (Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations). L’ensemble de ces missions s’inscrivent, en lien avec les collectivités, dans une démarche de transfert de connaissances visant à l’autonomie des forces vives des structures accompagnées. La cellule ne se substitue donc pas à la maitrise d’ouvrage des études et des démarches relevant de la seule compétence et responsabilité de la collectivité partenaire. Cette cellule compte actuellement 14 partenaires répartis sur tout le territoire et comprend différentes missions.
Depuis 2018, dans le cadre du contrat de partenariat d’adaptation au changement climatique signé avec l’Agence de l’Eau Seine Normandie, Seine Grands Lacs s’est engagé à valoriser, préserver, restaurer et aménager des zones d’expansion des crues pour une gestion globale du risque inondation sur le bassin amont de la Seine (44 000 km²). Cette action est conduite désormais en synergie avec la Métropole du Grand Paris, qui mobilise les financements issus de sa taxe GEMAPI. Les ZEC, basées sur la nature, permettent de compléter l’efficacité de l’action des 4 lacs-réservoirs (+ de 800 millions de m³) et du casier pilote Seine Bassée de Seine Grands Lacs en matière d’écrêtement des crues du bassin de la Seine en amont de Paris.
Propriétaire de plusieurs hectares de plan d'eau, d'emprises, de rives et de forêts, l'EPTB se doit naturellement d'être exemplaire en matière environnementale. Aussi , le syndicat mixte mène une politique environnementale ambitieuse sur les lacs et leurs têtes de bassin, afin de développer son expertise et ses connaissances dans la perspective d'un déploiement d'actions à l'échelle du bassin.
Dans le cadre de l'application de la directive inondation, l'Etat souhaite réorganiser la gouvernance de la gestion du risque inondation. Il est demandé à chaque territoire à risque important d'inondation de construire une Stratégie Locale de Gestion du Risque Inondation (SLGRI).
Situé dans l’Aube (10) près de Troyes, le lac-réservoir d’Orient, dit Seine, a été mis en service en 1966. Géré par Seine Grands Lacs, établissement public territorial de bassin qui en est également propriétaire, il a été érigé en dérivation de la Seine pour écrêter les crues du fleuve et soutenir son débit. C'est un lac fermé par cinq barrages : La Morge (1703 mètres de long, 24 mètres de haut), Beaumont (1078 mètres de long, 8,6 mètres de haut), Chavaudon (1017 mètres de long, 7,2 mètres de haut), Mesnil-Saint-Père (990 mètres de long, 4,1 mètres de haut) et Géraudot (862 mètres de long, 4,4 mètres de haut). Le barrage principal est celui de la Morge. La tour de restitution des eaux du lac y est ainsi reliée au moyen d’une passerelle.
Depuis 1966, les effets du temps ont causé de nombreuses dégradations (fissurations, cavités...) sur le revêtement bitumeux des différents barrages, au point de mettre en péril la tenue et la sécurité de l’ouvrage. Exceptées les réparations régulières, ponctuelles et localisées des équipes de Seine Grands Lacs, aucun travaux conséquent de réhabilitation des barrages n’a été réalisé depuis la création du lac. Il est donc aujourd’hui prioritaire de les rénover en profondeur, spécialement ceux de La Morge, Beaumont et Chavaudon, seules concernées par les travaux. Ces travaux s’inscrivent dans le cadre du règlement d’eau du 25 janvier 1978.
Le bassin versant du Loing s'étend sur 4 182 km2 et comporte 3 000 km de cours d'eau, de Sainte-Colombe-sur-Loing (89) à Saint-Mammès (77). Il se situe à cheval sur trois régions (Bourgogne Franche-Comté, Centre Val-de-Loire et Île-de-France) et quatre départements (Loiret, Seine-et-Marne, Yonne et Nièvre). Il est ainsi régulièrement exposé aux débordements du Loing et de ses principaux affluents (l’Ouanne notamment), mais également aux ruissellements sur les têtes de bassins et aux remontées de nappes, dans les fonds de vallée urbanisés. Les principaux enjeux sont situés entre Montargis et Saint-Mammès, où le Loing conflue avec la Seine. Ce secteur, urbanisé de longue date, comprend les agglomérations les plus importantes du bassin - Montargis, Nemours, Souppes-sur-Loing et Moret-Loing-et-Orvanne - avec 21 226 habitants et 7 866 emplois directement exposés au risque inondation.