Barrage de Pannecière : des travaux de rénovation indispensables en cours

Depuis 1999, année des derniers travaux de rénovation du pont-route du barrage de Pannecière, les effets du temps et les conditions climatiques ont porté atteinte à l’étanchéité du pont, pouvant nuire à la pérennité de l’ouvrage. Il est donc aujourd’hui important de le rénover.

Publié le 5 juin 2025

Etalés sur cinq mois, de mai à octobre 2025, et d’un montant de 1,65 M€ TTC pour l’ensemble de l’opération, intégralement financée par Seine Grands Lacs, les travaux comprennent : l’effacement du revêtement existant, la réalisation de travaux d’étanchéité et la réfaction du revêtement et de la voirie, comprenant notamment la création d’une vélo-voie. Une seconde phase de travaux aura lieu au cours du second semestre 2026.

Les travaux de rénovation du pont-route nécessitent sa fermeture à tout type de circulation (motorisée, piétonne, cycliste) durant toute la durée du chantier, de mai à octobre 2025. Aussi, un itinéraire de déviation a été mis en place. Il faut compter environ 7 minutes de temps de trajet additionnel en voiture si l’on se dirige vers Montigny-en-Morvan, via la D304, le pont du Ravin du Chêne et la D233 avant de rejoindre la D944.

Le lac de Pannecière : protéger contre les inondations et lutter contre la sécheresse

Situé dans le Morvan, dans le département de la Nièvre, le lac-réservoir de Pannecière, dit Yonne, a été mis en service en 1949. Géré par Seine Grands Lacs qui en est également propriétaire, il a été érigé sur le cours de l’Yonne pour écrêter les crues de la rivière en période hivernale et soutenir le débit de cette dernière l’été. C’est le plus ancien des ouvrages de Seine Grands Lacs.
Ainsi, en hiver et au printemps, Seine Grands Lacs stocke les eaux de l’Yonne pour constituer une réserve en suivant une courbe de remplissage. En période de crue, des prélèvements supplémentaires sont effectués pour limiter les risques d’inondation à l’aval. En été et en automne, Seine Grands Lacs restitue l’eau précédemment stockée dans le lac pour lutter contre la sécheresse et garantir un débit suffisant pour maintenir les usages : la protection de la biodiversité aquatique, la production d’eau potable... Cette action se nomme le soutien d’étiage. Les restitutions sont régulées en aval par un bassin de compensation de 370 000 m³ géré par EDF. Une prise d’eau permet en outre, à partir de ce bassin, l’alimentation du canal du Nivernais.